The sound of the cutter like a locomotive on a station platform that invites me to leave.
The softness of the paper pulp that envelops you like a soft blanket.
The graceful swimming of this pulp in the dancing water, to the rhythms of silent vibrations.
Then this sound so soothing, so bewitching water through the sieve like a nourishing rain.
An invisible world appears, reveals itself.
Becoming very small to intrude into the heart of fiber, guided by water or ink to this infinitely faceted material that is
THE PAPER

Le bruit du cutter comme une locomotive sur un quai de gare qui m'invite au départ.
La douceur de la pulpe de papier qui vous enveloppe tel une couverture moelleuse.
La nage gracieuse de cette pulpe dans l'eau dansant, aux rythmes de vibrations silencieuses.
Puis ce son si apaisant, si envoutant de l'eau à travers le tamis comme une pluie nourricière.
Un monde invisible apparait, se dévoile.
Devenant alors toute petite pour m'immiscer au cœur de la fibre,
guidée par l'eau ou l'encre vers cette matière aux facettes infinies qu'est
LE PAPIER